Principes Géothermie
La géothermie a pour but de chauffer (ou refroidir par système réversible) des bâtiments, des piscines, etc... grâce aux énergies naturelles renouvelables.
Pour ce faire, elle utilise les calories du sous-sol pour restituer de la chaleur ou du froid, selon le système installé.
Nous intervenons dans le fonctionnement de deux types de géothermie : la géothermie par pompe à chaleur (PAC) eau/eau et la géothermie par sondes géothermiques verticales.
Géothermie par PAC eau/eau
Celle-ci fonctionne grâce à la réalisation de deux types de forage d’eau : le forage de captage et le forage de réinjection.
Ces deux forages doivent être suffisamment éloignés l’un de l’autre afin d’éviter tous recyclage thermique à terme. Par expérience, nous conseillons un éloignement d’au moins 20 ml entre le captage et le rejet pour un débit de 5 m³/h maximum.
Cette distance variera selon le débit requis par la PAC, et peut parfois faire l’objet d’une étude spécifique lorsqu’il s’agit de gros projets de géothermie.
L’eau du captage, à une température constante, apporte les calories à la PAC par un système d’échangeur. La PAC restitue 4 à 5 fois plus de calorie aux installations de chauffage (plancher chauffant, radiateur, circulateur) mises en place dans la construction à chauffer. Cette eau refroidie repartira vers le forage de réinjection (appelé aussi forage de rejet).
Ces projets sont soumis à déclaration auprès du service de la police de l’eau de votre région.
Géothermie par sondes géothermiques verticales
Cette technique consiste à descendre dans un forage (trou nu) profond (environ 100 ml) deux boucles de polyéthylène, dans lesquelles va circuler de l’eau glycolée en circuit fermé.
En circulant, l’eau glycolée va récupérer les calories contenues dans le sous-sol pour les restituer à la PAC de la même façon que la PAC «eau eau».
La longueur de sondes à installer va être calculée en fonction de la puissance frigorifique requise par la PAC.
Pour les gros projets, ce calcul peut être affiné par la réalisation d’une «sonde test» qui va servir à évaluer la capacité de restitution du sous-sol (qui va varier selon la géologie dans laquelle seront installées les sondes).
L’avantage de ces sondes est que, n’utilisant pas la nappe phréatique, ce système ne présente aucun risque quant aux incertitudes concernant le débit d’eau (incertitudes rencontrées sur certains sites).
Cette technique nécessite une déclaration auprès de la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) pour les sondes inférieures à 100 ml de profondeur.
http://www.geothermie-perspectives.fr/01-je-chauffe-ma-maison/01-principes.html